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vendredi 18 juin 2010

Entretien avec Jean Dreze

Jean Drèze est un économiste du développement d'origine belge (aujourd'hui un citoyen indien) et a co-écrit plusieurs livres avec le prix Nobel Amartya Sen Il a étudié en économie mathématique à l'Université d'Essex et a fait son doctorat (Economie) à l'Institut indien des statistiques, New Delhi. Jean a apporté une contribution de grande envergure pour l'économie du développement et de l'économie publique, avec une référence particulière à l'Inde. Il est actuellement professeur invité à l'Université d'Allahabad. Dans une interview exclusive avec Santosh HK Narayan de HeadlinesIndia, les parts de Dreze ses vues sur l'échelle des questions allant de l'agriculture et du développement social.

L'Inde devrait être un pays d'agriculteurs. Mais, grand nombre d'agriculteurs se suicident à travers le pays. Que pensez-vous sont les raisons-contemporain ou traditionnel?

Jean Drèze: Je ne vois pas pourquoi l'Inde "devrait être un pays de paysans». Il devrait être un pays où les gens ont la liberté (économique et sociale) de choisir leur emploi, si elle est l'agriculture ou autre chose. Cela dit, les suicides d'agriculteurs sont certainement une question importante. En particulier, ils soulignent la nécessité d'une meilleure protection contre les risques dans l'agriculture indienne. L'agriculture est trop risqué, et les perdants sont souvent à la merci des usuriers sans scrupules qui les poussent à la paroi. Le National Rural Employment Guarantee Act est une initiative utile de ce point de vue, entre autres. Juste, efficace et de manière transparente pour le crédit rural, l'assurance-récolte et de gestion de l'eau serait également d'une grande aide.

La production de céréales alimentaires a augmenté, reste le pays est confronté à la faim décès, en particulier parmi les paysans. Est-il augmentation de la population seulement en raison de ou autre chose est également responsable de cela?

Jean Drèze: Je ne pense pas que la croissance démographique est le principal problème. Décès faim tenir compte des circonstances de la pauvreté et les privations qui sont entièrement évitables, et ont peu à voir avec la taille de la population. Peut-être qu'il serait plus facile de prévenir l'indigence, si la population a augmenté plus lentement, mais ce n'est pas une excuse à blâmer pour les morts croissance de la population de la faim.

Avez-vous d'accord avec l'idée que sans l'amélioration du secteur agricole appauvrissement généralisé ne peut pas être éliminé? Si oui, alors comment peut-on être indépendant des agriculteurs et leur occupation de rendre plus rentable?

Jean Drèze: Je suis d'accord que la relance de l'économie rurale est essentiel d'éviter la paupérisation. Mais ce n'est pas seulement une question de l'amélioration du secteur agricole. Bien sûr, l'agriculture est importante, et les besoins de plus d'attention. Mais, il est tout à fait trompeur de réduire l'économie rurale à l'agriculture. Diversification de l'activité économique en milieu rural peut aussi être d'une grande aide dans la prévention de la pauvreté. Cela nécessite l'intervention publique constructive dans un large éventail de domaines, tels que l'éducation primaire, la réforme foncière, les infrastructures rurales et la recherche scientifique. Prévenir l'appauvrissement nécessite également des dispositifs efficaces de sécurité sociale, fondé par exemple sur les travaux publics, des programmes de nutrition, les régimes de retraite et les droits de propriété plus équitable.

L'exode rural a été une source de préoccupation pour longtemps pour les deux régions. Comment peut-elle être contrôlée?

Jean Drèze: La meilleure façon de vérifier la migration rurale-urbaine est à mettre en œuvre le National Rural Employment Guarantee Act dans la lettre et l'esprit. Il ya beaucoup de preuves anecdotiques que la loi a déjà un impact considérable sur la migration de détresse, dans les zones où il a été activement mis en œuvre.

Baird Smith a déclaré dans un communiqué bien connu que les famines en Inde ont été plutôt famines de travail que de la nourriture. Est-il toujours valable?

Jean Drèze: Oui et non. La déclaration est obsolète en ce sens que les famines (moins de famines à grande échelle, du genre de Baird Smith a parlé) n'ont pas eu lieu en Inde depuis 1943. D'un autre côté, il ya encore des menaces régulières de la famine en Inde, et l'observation que la menace vient d'un manque de possibilités de travail, plutôt que d'une pénurie de nourriture, reste valable.

Vous avez été constamment évaluer divers programmes de développement comme NREGA, Antyodaya, PMGRY. Mais, le résultat n'est pas satisfaisant dans de nombreux États et de l'argent va à l'égout. N'est-ce pas?

Jean Drèze: Je pense que cette déclaration est trop radicale. Il ya certainement beaucoup de corruption dans ces programmes. Néanmoins, quelque chose arrive à la population, et ce qui arrive (nourriture, emploi, éducation, soins de santé) est trop importante pour être retiré sur la présomption fragiles que c'est tout l'argent "dans l'évier". En outre, l'expérience récente, en particulier dans le cadre de la National Rural Employment Guarantee Act, montre que la corruption peut être sensiblement réduite. Il faut pour cela mettre en place des garanties de transparence, et l'autonomisation des populations pour faire appliquer ces mesures de protection ainsi que de faire une utilisation active de la Loi sur le droit à l'information.

La relation entre l'inégalité et la rébellion est en effet un proche. Avez-vous rapportent des problèmes Naxal en Inde avec elle?

Jean Drèze: Le terme «problème Naxal» est assez trompeur, car le vrai problème qui doit être examiné est, ce qui pousse les gens à prendre les armes dans un système démocratique qui est censé répondre à leurs besoins. Mon sentiment, fondé sur l'expérience limitée, est que la principale cause de mécontentement n'est pas tant l'inégalité que la répression étatique dans ces domaines. Par exemple, le harcèlement et les humiliations sans fin souffrir aux mains de la police, le Département des forêts, et ainsi de suite. Vu sous cet angle, de répondre au «problème» à travers une nouvelle répression est très courte vue et contre-productif. Ce qui est nécessaire dans ces domaines est d'établir une relation nouvelle entre les institutions de l'Etat et le peuple à travers des initiatives constructives. Là encore, la mise en œuvre effective de la National Rural Employment Guarantee Act serait d'un grand secours.

cet article est traduisé en francais
l'origine de cet article (en anglai): http://ezinearticles.com/?An-Interview-With-Jean-Dreze&id=1038164

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